Nous n’avons eu que les grandes lignes et beaucoup de questions restent sans réponses. Il sera du ressort de chacun des CE d’aller dans les détails dans les semaines qui viennent.

Le communiqué officiel devrait tomber lundi 22 septembre. La commission de la concurrence de Bruxelles devrait ensuite être saisie. L’objectif affiché est que la vente soit bouclée pour le 31 décembre.

Le montant de la transaction ne nous a pas été communiqué. Schlumberger sera payé en cash et en actions. Au final, Schlumberger deviendra le premier actionnaire d’Atos avec 30 % des titres, sa part devant revenir rapidement à 20%.

Le périmètre concerne tout SchlumbergerSema hormis business Continuity, Infodata en Suède, Ex-LHS en Allemagne et les activités qui tournent autour du pétrole et des pétroliers. Schlumberger veut continuer à pouvoir fournir à ses clients pétrolier des données dans un environnement sécurisé du puit jusqu’au desktop. Cette partie n’étant pas d’une grande limpidité elle devra être traitée dans NIS. Au total plus de 20000 personnes devraient rejoindre ATOS.

Nous faisons volontairement le choix de passer sous silence les considérants annoncés pour justifier ce choix. On ne nous a pas demandé notre avis, nous avons été mis devant le fait accompli. Les conséquences ont une importance plus grande à nos yeux.

Nous n’avons eu aucune garantie sur le maintien de l’emploi. La seule réponse qui nous est faite est que cette fusion permettra de régler des situations qui n’auraient pu être réglées autrement. Il est vrai qu’il va revenir au nouveau propriétaire de prendre les décisions