Selon la bourse, les 473 dirigeants des entreprises figurant au « CAC 40 » se sont octroyé, en moyenne, 36% de hausse de salaire en un an.

Pour 17 d'entre eux, le salaire moyen se situe à 500 fois le SMIC annuel. Ainsi, le patron d'Alcatel a empoché en 2000 l'équivalent de 1648 fois ce SMIC pour supprimer 34500 emplois de par le monde.

Selon Schlumberger, en 2001, le bénéfice net hors éléments exceptionnels est de 819 millions $, en hausse de 11% par rapport à 2000. Le chiffre d'affaire atteint 13,7 milliards $ en hausse de 43% grâce notamment à la « consolidation de Sema Group ».

Dans les services informatiques le Chiffre d'affaire au 4 ème trimestre de Schlumberger Sema atteint 953 millions $ en hausse de 10% par rapport au trimestre précédent. Son bénéfice d'exploitation avant impôts s'élève à 21 millions $, en progression de 12% (Source « La Tribune »).

Selon Thierry Pilenko, « le calendrier des augmentations de salaire est décalé : à la fin du premier trimestre 2002, les décisions relatives aux augmentations seront appréciées en fonction de l'environnement économique et des résultats du groupe » sic !

Selon la direction de SGS, aucune décision n'a encore été prise sur ce sujet et vraisemblablement ce gel sera renouvelé.

Selon nous, on se moque de nous. Nous n'avons pas besoin de statistiques pour constater que le pouvoir d'achat baisse, effet Euro ou pas, que les salariés de cette entreprise se donnent à fond pour garder et gagner ces contrats qui nous font tant défaut.

Ils ne comptent plus leurs heures tandis que la direction elle compte ses sous. Le fabuleux destin de Schlumberger Sema pourrait subir un revers des plus brutaux si nos dirigeants ne prennent pas conscience du malaise qui s'exprime de manière diffuse au sein de SGS.

Selon nous, il est temps de réagir et faire comprendre à nos patrons que cela suffit. De réelles négociations salariales doivent avoir lieu, des augmentations générales pour tous et toutes sont nécessaires. Et pour obtenir ce que nous voulons, toujours selon nous, il est nécessaire de réfléchir aux actions inévitables à mener pour obtenir notre dû.