l'OPA de Schlumberger

Sommaire	Les 11 mois qui ont coulé Sema	Pendant l'OPA février/mars 01	Le résultat de l'OPA
Sommaire	Les sureffectifs après l'OPA
Mise à Jour : 02/05/2001			Retour

		Le résultat de l'OPA
		8 avril, communiqué dans la presse financière Après avoir déclaré son offre sur la SSII francobritannique Sema inconditionnelle, et obtenu le feu vert de Bruxelles, Schlumberger a obtenu une nouvelle prolongation de l'opération jusqu'au 11 avril inclus. C'est la deuxième fois que la clôture de l'offre est décalée, après avoir été successivement prévue le 30 mars et le 6 avril. Le groupe américain détient déjà plus de 85 % du capital de Sema et avait déclaré qu'il se réservait le droit d'abaisser de 90 % à tout niveau supérieur à 50 % le seuil à partir duquel il considérait son OPA réussie.
		Le vendredi 11 avril, Schlumberger annonce le succès de son OPA. Sema devient Schlumberger-Sema Un extrait du mémorandum adressé aux salariés par Euan Baird : "Schlumberger sera désormais organisé en deux branches : Schlumberger Oilfield Services et Schlumberger Sema. Schlumberger Sema, qui comprendra les 21 700 salariés de Sema plc ainsi que les employés de nos actuelles divisions RMS et Test & Transactions, sera dirigé par Irwin Pfister. Schlumberger Sema se concentrera sur cinq secteurs : les télécommunications mobiles, les « utilities », la finance, le transport et le secteur public. Comme cela a été annoncé précédemment, Network Solutions fait maintenant partie de Oilfield Services et Semiconductor Solutions opérera comme une unité indépendante. Oilfield Services et Schlumberger Sema s’appuieront toutes deux sur les technologies et services clés proposés par Smart Cards, Network Solutions et Global Services qui comprend le conseil, l'intégration de systèmes et l’outsourcing." Comprenne qui pourra ! le texte du chairman

		Février/Mars 2001 pendant l'OPA
			Notre tract du 13/2/2001
			Le moins que l'on puisse dire c'est que Sema n'est pas avare de communication. Hors une communication officielle digne de la meilleure langue de bois, il ne filtre rien en interne. Nous en apprenons plus par la presse. Le tract du 13 février L'ensemble des organisations syndicales du groupe en France ont écrit au Président Bonelli le 1er mars lui demandant un rendez-vous. Nous attendons encore sa réponse. Nous avons pris l'initiative de demander dans chacun des Comité d'Entreprise : un CE extraordinaire sur la base de questions communes en précisant que ceux-ci se tiennent le même jour et dans un même lieu. A suivre... Voir les questions Le 29 mars 2001, P. Bonelli écrivait : Aussi les Comités d'Entreprise seront convoqués et réunis, dans les formes habituelles, au cours du mois d'avril... en fonction, bien évidemment, de l'actualité de l'OPA, afin de vous apporter à cette occasion une information pertinente. Il ne s'est rien passé en dehors d'une information indigeste et langue de bois beaucoup moins précise que ce qui paraissait dans la presse.

Les onze mois qui ont coulé Sema

Il s'agit d'un article de Thierry Gadault, journaliste à l'Expansion, paru le 5 mars 2001. Nous reproduisons après la présentation de l'article et le plan de celui-ci.

Comment le fleuron des SSII françaises a-t-il fini par se faire racheter par le groupe Schlumberger ? Retour sur un feuilleton boursier, d'erreurs statégiques en intrigues d'actionnaires.

Un cas d'école
Sema devient leader dans les services informatiques pour les télécoms
Le crash du 24 novembre
La situation de l'entreprise s'aggrave...
Affolement de la direction... et vente de l'entreprise

L'article est disponible dans les dossiers chez www.squarefinance.com

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