Une démarche pluraliste :

• Par une écoute constante,
  
• Par une réelle transparence
  
• Par une information régulière
  
• Avec des élus efficaces
  
• Avec des représentants du terrain
  
• Avec des militants sincères
  

Une démarche solidaire

• Pour le maintien de tous les emplois et assurer un avenir dans la société pour tous quelque soit le statut
  
• Pour une véritable politique de formation qui s'adresse à tous : les jeunes et les moins jeunes quelque soit le statut.
  
• Pour une réelle réduction du temps de travail.
  

Une démarche unitaire :

Depuis des années, à chaque échéance importante, dernièrement sur la RTT, nous avons proposé à l'ensemble des organisations syndicales d'agir de concert. Nous continuerons à rechercher les convergences, en toute transparence devant l'ensemble des salariés.

La démocratie ne s'exerce pas seulement tous les deux ans au moment des élections. C'est une démarche qui :

• rend compte
  
• suscite les débats et les organise
  
• engage
  

Nous nous étions engagés à consulter les salariés sur le temps de travail. Cela a déjà été fait pour le travail posté. Ce le sera peut-être sur le temps de travail quand vous lirez ce papier, toutes les organisations syndicales se sont engagées à le faire avant toute signature.

Nous pensons avoir contribué , en menant cette bataille sans concession auprès des autres organisations syndicales, à ce qu'à SGS, il n'y ait pas de négociations secrètes. C'est un acquis que nous nous efforcerons de maintenir.

Tout le monde a en tête Marks & Spencer et Danone mais quelle va être la logique de Schlumberger ? Nous avons tout lieu de penser que le moteur principal de son action va être de « créer de la valeur pour l'actionnaire ». Alors que la croissance de l'économie tourne autour de 3%, la rentabilité demandée de 10% est le signe d'une distorsion dans la répartition des revenus. Les profits peuvent croître de cette façon parce que la part des salaires dans la valeur ajoutée, la richesse créée par les entreprises, ne fait que baisser.

La situation de SGS n'est pas florissante. Que vont-ils décider ? C'est ce que nous écrivions le 11 avril. Aujourd'hui, les intentions sont affichées, la direction veut mettre en oeuvre un plan de "redéploiement". A nous de nous emparer de cette question pour empêcher tout licenciement.

C'est de notre emploi, de notre avenir qu'il s'agit.

La subvention est de 0,9% de la masse salariale. Cette enveloppe n'est pas extensible et la population de notre société a changé (la société a considérablement rajeuni). Nous proposons le maintien du mode de subvention dans le cadre d'un système re-distributif selon des critères sociaux, c'est à dire en fonction des revenus de la famille et de la composition familiale.

Nous proposons de continuer à privilégier le tourisme social car lui seul permet, par ses conditions d'accueil, à nombre de familles de partir en vacances.

Nous proposons de continuer d'offrir des séjours colos dans des organismes sélectionnés par le CE.

Nous proposons le développement des activités permettant de renforcer les liens entre les salariés.

Comme action particulière, nous souhaitons renforcer la coopération inter-CE, susciter les développements d'activités sportives et culturelles. Nous envisageons par exemple une animation le jour de la fête de la musique. Nous souhaitons donner à chacun les outils pour mieux connaître ses droits.

Nous resterons vigilants sur l'équité. Nous ne donnerons qu'un chiffre, 42% des salariés ont bénéficié en 2000 d'au moins une prestation au titre des vacances familiales ou des séjours enfants.

Aujourd'hui, nous gérons la pénurie.

En ce qui nous concerne, nous sommes prêts à mener une bataille auprès de nos directions, pour aligner la subvention à 2,1 % comme à Schlumberger.

Ils ont mission de présenter à l'employeur ou son représentant (le chef d'établissement) toutes les réclamations individuelles et collectives relatives aux salaires, à la réduction du temps de travail, à l'application du code du travail, de la convention collective ou des accords d'entreprise.

Ils présentent les réclamations sous forme de questions écrites. Le représentant de la direction est tenu de répondre à ces questions en réunion mais aussi sous forme écrite. Les réponses écrites sont disponibles dans tous les secrétariats.

En l'absence de CHS, ce sont les DP qui ont compétence pour intervenir sur l'hygiène et la sécurité.

Les DP sont vos interlocuteurs. Ils sont là pour vous aider, vous conseiller et vous assister.

Thierry ARCHIMBAUD, Claude ARDILLON, Belkacem ATTAB, Hubert AUBERMANN, Jacques BAUDELIN, Pascale BECKAERT, Jean-Pierre BOUTRY, Nadine CARTIER, Sami CHERITI, Alain DASSY, Régis DELVIGNE, Serge FABRE, Michel FENARD, Alain GUENNEC, Francis GUISSARD, Christina KEKICHEFF, Didier LAMBERT, Catherine LANCHON, Jacques LEMOINE, Jean LIGUET, Frédéric MADRE, Laurent NICOLAS, Jean-Louis RIVES, Jean-Louis ROMARIE, Laurent ROSSONI, Michel TABRAN, Jack TOUPET, Thierry ZANG ATANGANA